« LA VALLEE MONASTIQUE DE St WANDRILLE ».
« en visite à l'abbaye »
Dimanche 21 novembre 2010, les randonneurs de « Marche, Plaisir, Découverte » sous la houlette de Philippe, sont partis de bon matin pour une randonnée d’environ 20 km en deux boucles, à la découverte de la célèbre vallée monastique Wandrégésilienne.
Les marcheurs quittèrent le centre du bourg par « la sente de la Messe » et, après avoir gravi la côte, profitèrent de la superbe vue dominant les toits et les jardins de l’abbaye encore éclairée par une lumière blafarde tombant des lampadaires.
En suivant la ligne de crête, les randonneurs aperçurent au loin le site de l’ancienne chapelle de « Caillouville » qui accueillait jadis de nombreux pélerins qui venaient y chercher la guérison et se baignaient dans la piscine aux eaux miraculeuses.
Plus loin, en ressortant de la forêt, Ils découvrirent au lieu-dit « le genétay » la vieille grange « aux dîmes » et le pittoresque manoir d’Abbeville, anciennes propriétés de la communauté bénédictine.
Ils traversèrent le bois « du Broche Baillif » et empruntèrent une partie du Gr 2 qui longe cette belle forêt de hêtres dont les feuilles tintées de couleurs ocre font un tapis épais très agréable et doux aux pieds du randonneur.
La descente en forêt par des chemins larges et dégagés, parfois anciennes voies romaines, les mena à la table d’orientation de GAUVILLE où la vue sur la SEINE fut un peu gâchée par la végétation encore trop dense en ce moment.
C’est toujours en suivant le GR 2 que les marcheurs, maintenant avec la faim au ventre, revinrent sur le centre ville par « la Coutume ». Ils rejoignirent la salle communale de la « Caillouville » où le déjeuner tiré du sac requinqua chacun.
Rendez-vous avait été pris pour une visite de l’abbaye en début d’après-midi. C’est Frère « Jean-Pierre » qui fit découvrir, où redécouvrir pour certains, tous les mystères et les beautés architecturales de cette abbaye si riche en histoire.
Les randonneurs très attentifs et intéressés apprécièrent beaucoup les explications et anecdotes que leur guide très érudit en la matière leur prodigua.
Au sortir de la visite, le groupe, malgré l’heure avancée, prit le chemin de la petite chapelle du Xème siècle « St SATURNIN » et après une marche sur le chemin de crête de la vallée opposée à celle parcourue le matin redescendirent vers l’abbaye à la nuit tombante.
Les marcheurs, un peu fatigués, rejoignirent la salle de la Caillouville où le traditionnel pot de l’amitié et la chaleur ambiante de la salle leur firent oublier la fatigue et ravivèrent les bons moments de cette journée partagés ensemble.
«LE HAVRE PORT D’AUJOURD’HUI »
«LE PORT, point de départ..»
Les randonneurs de « Marche, Plaisir, Découverte » se sont donnés comme objectif en ce dimanche 7 novembre 2010 une visite découverte du Havre ancien et moderne et de son port.
Malgré un temps plus que maussade, un groupe d’une quinzaine de marcheurs prit le départ sur le parvis de la belle cathédrale Notre Dame reconstruite après le terrible bombardement du Havre des 5 et 6 septembre 1944.
Après un « salut » rapide au fondateur de la ville « François Ier », les marcheurs entrèrent dans le quartier du même nom, quartier de négoce et de pêcheurs jusqu’au 19ème S. qui renferme aujourd’hui multitudes de crêperies et autres restaurants, mais aussi quelques beaux hôtels anciens comme l’hôtel « Bosques » de 1740, la maison « Du Bocage de Bléville » devenu musée du vieux Havre, et la célèbre maison de « l’Armateur » et son très rare puit de lumière.
Un passage devant les halles aux poissons, et les marcheurs entrèrent dans l’avant- port après avoir croisé le ferry jaune et blanc en partance pour les îles anglaises.
Chacun eut une pensée pour ces grands transatlantiques tel le célèbre « France », qui venaient faire escale au Havre, quand le groupe passa devant les trois « formes de radoub » dont la numéro 7, la plus impressionnante, qui accueillit en son temps notre grand paquebot pour nettoyage et travaux de coque. La nostalgie en ce moment se lisait sur les visages…
Déjà la vieille tour du « B.C.M.O » avec sa cloche qui appelait jadis les dockers au travail se dessinait au loin, et la traversée des jardins dit « japonais » qui agrémentent le quai de Marne et les nouveaux logements des anciens docks réhabilités amena les randonneurs dans le quartier de l’Eure et son église St Nicolas.
Ce quartier retrouve une seconde naissance avec le projet des docks Vauban et Dombasle, les jardins fluviaux, et plus récemment, l’assemblage et la transformation en logements pour étudiants de grands conteneurs gris reconvertis pour leur seconde vie…
De retour dans le centre de la ville, le groupe traversa la place du monuments aux morts, œuvre monumentale du sculpteur Pierre- Marie Poisson, longea le centre culturel dit « Le Volcan » œuvre moderne et surprenante de l’architecte sculpteur Oscar Niemeyer, et flânant un instant dans les halles commerçantes, arriva devant l’église St Joseph en fin d’office dominical.
Les yeux ébahis par les 107 mètres de béton et les 12.769 carreaux de verre de couleur de son clocher, les randonneurs apprécièrent la beauté octogonale de cette tour lanterne aux lignes pures et délibérément dépouillées que l’on peut apercevoir à 60 km en mer.
Après un déjeuner pris au chaud au café des « Trophés » place St Vincent de Paul, les marcheurs entrèrent dans le beau quartier de Ste Adresse par les bois de ceinture.
Ste Adresse un temps résidence du gouvernement Belge de 1914 à 1918, a été longtemps fréquentée par des peintres impressionnistes tels Monet,Corot,Dufy, et des écrivains et intellectuels célèbres du 19ème S..Des armateurs et des négociants enrichis s’y établirent et le célèbre visionnaire « Georges Dufayel » y construisit le « Nice Havrais » dès 1906 en concurrence avec Deauville.
Les marcheurs découvrirent le manoir de « VITANVAL » construit en 1420, et montèrent vers la chapelle dédiée à » N.D. des Flots », lieu de pèlerinage pour les marins. Ils s’arrêtèrent au monument élevé par la veuve du comte » Lefèbvre Desnouettes » appelé « Le Pain de Sucre » en raison de sa forme puis redescendirent vers la plage et ses galets.
Le retour se fit en empruntant la promenade de la plage très fréquentée sous le soleil revenu tout en admirant la célèbre maison d’Armand Salacrou et, plus loin, le musée « André Malraux » première maison de la culture jusqu’en 1967.
Il était temps de rentrer, et c’est devant le pot de l’amitié que chacun pu se remémorer les différentes étapes de cette belle journée chez Isabelle et Philippe.
« GRAVISSONS LA COTE DES DEUX AMANTS !... »
«Au sommet de la côte des 2 amants
Plus qu’une légende, c’est un paysage digne des peintres impressionnistes que les randonneurs de « Marche, Plaisir, Découverte » ont pu apprécier en ce dimanche pas trop mauvais du 24 octobre 2010.
La marche d’environ 17 km devait en matinée leur faire gravir la légendaire « côte des deux amants » C’est après un effort intense sur cette pente très raide que le groupe découvrit depuis le belvédère l’une des plus belle boucle de la Seine sous un soleil revenu.
On comprend très bien le calvaire de ce jeune damoiseau très épris de sa fiancée qui dut gravir la côte en portant son aimée dans ses bras jusqu’en haut sans jamais reprendre souffle.
« Quelle belle preuve d’amour lui donna-t-il en ce jour puisque son cœur se brisa d’émotion, de fatigue et d’amour à quelques pieds du sommet. !.. »
Après la « pause » déjeuner, les marcheurs reprirent le chemin de halage qui longe la Seine, les petites maisons aux couleurs pastels et leur petit jardinet bien entretenu.
Quelques péniches transformées en habitations et autres bateaux de plaisance sont amarrées à ces quais aux pelouses bien tondues. Cette ambiance de douceur et de calme monastique est parfois troublée par les ébats de canards et autres martins pêcheurs qui ont élu domicile dans ce cadre enchanteur.
On comprend mieux en flânant sur cette rive que bon nombre de nos peintres impressionnistes soient venus en ces lieux pour tenter de reproduire sur la toile cette atmosphère exceptionnelle et si rare.
Les randonneurs traversèrent « Mesnil de Poses » et longèrent le lac du Mesnil puis la base nautique de » Léry-Poses » très grandes étendues d’eau propices aux jeux et baignades, mais aussi site apprécié des pêcheurs à la ligne.
De retour au barrage, il était temps de revenir sur St Wandrille où le pot de l’amitié devait clôturer cette belle journée.
« LE PARIS DES ARTISTES . »
« une halte au Sacré-Coeur»
« Ah ! Quel beau week-end passé dans la capitale !.. »
Ce fut pour les randonneurs de « Marche, Plaisir, Découverte » en ce W.E. des 09 et 10 octobre 2010 l’occasion de visiter le Paris des artistes et des écrivains (le moyen de s’instruire tout en se baladant).
Le samedi soir, après le dîner, les marcheurs firent une promenade au fil de la Seine en bateau mouche. La découverte des monuments de la capitale sous des éclairages multicolores surprend et donne une autre vision depuis le fleuve sur ces chefs d’œuvres architecturaux du patrimoine.
Le dimanche matin fut consacré à la visite de la plus vieille église de Paris : l’église St Pierre et au quartier de Montmartre, sans oublier le Sacré-Cœur (sorte de meringue posée sur un plateau) qui domine la capitale depuis la butte. Le groupe se glissa dans la foule déjà dense qui déambulait dans les petites rues de Montmartre en ce jour de fêtes des vendanges, puisque qu’un vin appelé « Picolo » est élevé sur cette colline. La visite de la place du « Tertre » s’imposait. Les peintres et les portraitistes étaient en place et on pouvait s’imaginer l’époque des impressionnistes qui installaient leur trépied en ces lieux. Les terrasses des bistrots pleines de monde contribuaient à l’impression de vie intense de ce vieux quartier. Les marcheurs redescendirent vers l’église de la Madeleine en découvrant au fil des petites rues « Le moulin de la Galette », « le Bateau lavoir », lieu mythique des grands peintres des 19 et 20ème siècle, sans oublier la très belle demeure dans son écrin de verdure de notre chanteuse disparue : Dalida.
Un déjeuner sympathique et de qualité attendait les randonneurs « au foyer de La Madeleine » dans des caves voûtées en pierres blanches situées sous l’église elle-même, dans un cadre qui aurait pu être médiéval.
Une promenade (digestive) sur les quais rive droite fut très appréciée en ce jour de beau soleil et chacun admira encore une fois les monuments et belles façades situés en rive gauche. L’après-midi fut consacré à la visite du quartier de « St Germain des prés » où tant d’artistes et d’écrivains venaient trouver un peu d’inspiration dans de célèbres bistrots comme « le café de Flore » très connu puisque fréquenté par J.P. Sartre et Simone de Beauvoir en leur temps.
Un passage par le Sénat et le jardin du Luxembourg très fréquenté en cette belle journée d’octobre, et le groupe rejoignit le quartier Montparnasse pour une ascension de sa célèbre et plus haute tour. Après une montée de 56 étages par l’ascenseur le plus rapide d’Europe de cet édifice de 210 mètres, les randonneurs purent apprécier le panorama à 360 degrés sur « le grand Paris » qui s’offrait à leurs yeux ébahis. Il était bientôt temps de rejoindre la gare St Lazare et reprendre le chemin du retour.
Très heureux de leur Week-end les marcheurs de St Wandrille remercièrent les trois organisateurs : Paule, Edith et Philippe, qui, comme l’année passée, leur firent découvrir une des facettes qui font le charme de notre belle capitale.
« ENTRE EURE ET ITON »
ACQUIGNY : devant le château.
Le but de « Marche, Plaisir, Découverte » en ce dimanche 26 septembre 2010 était la découverte des
belles vallées de l’Eure et de l’Iton.
Le départ fut donné de la petite église d’Amfreville sur Iton niché dans son écrin de verdure.
Tout de suite, les randonneurs entrèrent dans les bois d’Amfreville après le passage de » la croix du loup » par un chemin escarpé qui donna le ton de la rando.
Après le dépassement du hameau de « la Mare Hermier » et de quelques chasseurs en plaine, les marcheurs entrèrent dans la vallée du « BECDAL » en suivant le GR222. Ce petit cours d’eau envahi de cresson issu de résurgences serpente entre les bois du « Mesnil Jourdain » et « d’Acquigny ».
Le groupe arriva au charmant village d’Acquigny en suivant le chemin qui longe la N154 et poussa le pas jusqu’au petit pont qui enjambe l’Eure. Tous furent frappés par la douceur et la majesté du cours d’eau en cet endroit, site reposant aux couleurs encore vertes malgré le début de l’automne. Un arrêt devant les grilles du château fut l’occasion de prendre une photo de groupe. Prenant les petites rues de traverse aux remarquables vieilles maisons de colombages, le groupe s’arrêta devant l’église de St MAUXE (évêque d’Italie réfugié en Gaule, martyre à la tête tranchée suivant la légende).
Il était l’heure de rejoindre la « base nautique » d’Acquigny où le déjeuner champêtre fut pris. Un petit vent persistant et cinglant poussa les randonneurs à reprendre le chemin par l’ancienne petite voie de chemin de fer qui les mena vers le hameau « des Planches » en passant devant une ancienne usine à « La Londe ». Les marcheurs traversèrent les bois des « Planches » qui surplombent l’Iton et rejoignirent le cours d’eau à l’ancien moulin du XIXème de « Landre » en ruine.
Le retour fut effectué toujours par le GR222 qui longe l’Iton par certains endroits.
Cette vallée au cours d’eau modeste abrite encore quelques moulins qui utilisaient la force hydraulique pour « Le foulonnage » au XVIIIème. et tout de même une importante papeterie qui lui donne toute son importance encore de nos jours.
La boucle d’environ 22 km était bouclée et il était l’heure de rentrer sur St Wandrille où le pot de l’amitié attendait chaque randonneur fourbu mais content de sa journée.
« RANDO CAUCHOISE ENTRE " VEULES et DUN " ».
" Découverte des falaises du Cap d’Ailly "
Après cette période estivale, « Marche, Plaisir, Découverte » avait programmé en ce dimanche 29 Août 2010 une nouvelle randonnée partant de « Bourg Dun » qui fut l’occasion de faire découvrir à ses amis britanniques la côte d’albâtre , ici échancrée par les deux petites vallées pittoresques du DUN et de la VEULES.
La plage de St Aubin fut assez vite rejointe tout en découvrant la charmante vallée du « Dun » si attrayante par la diversité de ses paysages ruraux et du patrimoine rencontré, entre fermes aux façades fleuries, manoirs et anciennes chapelles sertis dans la verdure , et panorama ouvert sur une mer laiteuse et agitée.
Tout en flânant le long de la digue encombrée de nombreux filets encore chargés de la pêche de la nuit, les marcheurs prirent un bon bol d’air iodé avant de remonter le chemin qui dessert le plateau de SAUSSESEMARE. Là, les surprit une belle averse de pluie mêlée aux rafales de vent les obligeant à enfiler les vêtements de pluie.
En suivant au plus près le bord de la falaise, toujours face au vent, les randonneurs rejoignirent l’escalier aux 231 marches de SOTTEVILLE sur mer qui accède à la grève de galets. De ce point de vue panoramique, on peut découvrir les blanches falaises du cap d’AILLY et apercevoir l’entrée du port de St VALERY.
Par un large chemin de plaine, le groupe rejoignit les hauteurs de VEULES les Roses, avant de s’engager et redescendre une étroite sente à couvert qui débouche sur le chemin « des Champs ELYSEES ».
Les marcheurs traversèrent le quartier » des Pucheux » en longeant la rive du plus petit fleuve de France et rejoignirent le front de mer pour y déguster les huîtres locales au goût de noisette, et y prendre le repas sorti du sac dans une ambiance des plus sympathique.
Les visiteurs s’attardèrent dans cette cité qui a charmé depuis le XIXème. bon nombre d’artistes et a su conserver ses chaumières, ses petites maisons de grès aux minuscules jardins, ses chemins encaissés, ses ruelles bordées de magnifiques massifs d’hortensias et bien sûr…de roses.
Avant de remonter par la cavée d’ICLON récemment accessible, les randonneurs quittèrent avec regret Veules les roses par le quartier « des Sources » et se chargèrent de quelques bottes de cresson fraîchement cueilli et revinrent à BOURG DUN en traversant le plateau cauchois.
Une boucle de 23 KMS venait de se refermer lorsque les marcheurs, les jambes un peu lourdes, heureux de cette belle journée regagnèrent St WANDRILLE, cette fois-ci en voiture, pour y partager le pot de l’amitié.
« LE FECAMP DE 1939/1945 »
«prêts pour la visite de l'hôpital»
Une trentaine de randonneurs de « Marche, Plaisir, Découverte » s’étaient donnés rendez-vous ce dimanche 20 juin 2010 sur la haute falaise (110 mètres) du cap FAGNET, plus précisément à la chapelle de N.D. du Salut. De cette chapelle, grand lieu de prière pour les marins Fécampois, où sont déposés offrandes et ex-voto, une vue panoramique exceptionnelle embrasse la ville avec l’abbatiale de la Sainte Trinité du XII ème S., chef d’oeuvre gothique aussi longue que N.D. de Paris, possédant une horloge à Marée de 1667, le palais de la Bénédictine, le port de pêche et les falaises d’albâtre si chères aux peintres impressionnistes et à Guy de Maupassant.
Maintenant voisines modernes de ce lieu, « Alizé, Tourbillon, Mistral, Brise et Zéphir », cinq éoliennes agitent leurs grands bras qui tournoient sous le vent puissant de l’ouest.
Après un petit café croissants pris au restaurant de la ferme du prieuré, le départ fut donné pour une visite guidée des infrastructures encore visitables des vestiges de la guerre 39/45 faisant parties des fortifications du mur de l’atlantique.
Sous la houlette d’un excellent guide de la ville, les marcheurs découvrirent un peu d’histoire de Fécamp depuis ses origines, puis passant au pied de l’impressionnant sémaphore, se dirigèrent vers « un bunker » allemand.
Celui-ci encore presque intact après soixante dix ans, est encore un lieu d’observation imprenable sur une mer bleue et sans ride en ce jour de juin ensoleillé. Les quelques enfants du groupe étaient très intéressés par ces tourelles arasées appelées « Tobroucks » autrefois équipées de mitrailleuses lourdes au tir croisé.
Puis ce fut la visite d’un blockhaus plus important que chacun pu découvrir pièce par pièce. Là, un diaporama sonore expliqua la vie de ses occupants, les moments difficiles de cette période de guerre pour les Fécampois, et l’importance de cet édifice massif appelé « Le MAMMUT » qui aurait dû être coiffé d’une batterie de radars puissants jamais installés.
La visite de l’hôpital allemand creusé à même la falaise fut une stupéfaction pour tous. Les couloirs et chambres, salles opératoires et réserves creusés dans la craie et le silex donnent une petite idée de la volonté et l’organisation qui animait l’Allemagne de cette triste époque…
Après avoir remercié notre aimable guide, les randonneurs rejoignirent le village de St Pierre- en- port pour le déjeuner qui se déroula à l’abri du vent dans une salle du « Béguinage » aimablement prêtée.
L’après- midi, pour une boucle autour de St Pierre- en - port d’environ 10 km, c’est Edith notre guide/organisatrice du jour qui emmena le groupe vers « Elétot par la « côte du Marché », et le bois « Joli », puis rejoignant le GR21, les marcheurs circulèrent entre les champs de bordure de mer aux couleurs changeantes suivant que poussent du blé, des fêveroles, du lin et autres betteraves et maïs.
Après une pause café en bordure de mer, sur la plage de St Pierre très ventée où deux téméraires se baignaient,
la remontée vers le village fut pénible pour certains, car très escarpée.
Le retour vers les véhicules clôtura cette très belle et intéressante journée malgré tout ensoleillée et agréable.
Chacun se souhaita de bonnes vacances et rendez-vous fut pris pour la prochaine randonnée autour du pot de l’amitié.
« ENTRE RISLE ET BEC »
Aux portes de l’abbaye du Bec Helloin.
Les randonneurs de « Marche, Plaisir, Découverte » se sont retrouvés dimanche 06 juin, malgré un temps pluvieux et après une nuit orageuse, devant la Maison du Tourisme de Brionne pour répondre à l’invitation de Paule et Philippe tous deux animateurs et organisateurs de cette sortie.
Le but de cette rando était la découverte des vallées de la Risle et du Bec et des charmants villages de Pont-Authou et de Livet sur Authou, sans oublier l’abbaye du Bec-Helloin sertie dans un écrin de verdure.
C’est en quittant Brionne par la sente du Vieux Château que les randonneurs arrivèrent au très rare donjon carré Normand de défense qui, malgré son âge, reste le symbole phare de la ville. Il dégage encore, bien qu’en ruines, une impression de puissance considérable.
Après quelques clichés pris à la hauteur de la table d’orientation, les marcheurs se dirigèrent vers la rue des briqueteries pour y repérer l’entrée de la champignonnière qui , tapie dans une grotte naturelle, abrite aujourd’hui deux kilomètres de galeries de « pleurotes » et autres champignons dits « de Paris ».
C’est au travers d’un dédale de routes étroites et de chemins que les randonneurs commencèrent à presser le pas pour traverser les bois du mont « MAL » et rejoindre le site très typé de la vallée du BEC qui a su garder toute son authenticité.
Les cloches de la tour St NICOLAS sonnaient à toutes volées le début de l’office quand les marcheurs passèrent à la hauteur de la porte principale du domaine flanquée de deux tourelles rehaussées de chapeaux pointus….
L’abbaye encore habitée par des moines bénédictins, a été fondée en 1035 par le chevalier Herluin de Brionne. Elle possède, entre autre, un cloître du XVIIème et la tour St Nicolas du XVème siècle qui en font un des joyaux de cette vallée du Bec classée en « zone Natura ».
Le groupe traversa le village aux maisons à pans de bois serrées les unes contre les autres qui, par certains côtés, font penser aux petits villages de la campagne Anglaise.
Les marcheurs rejoignirent le GR 224 et par le chemin de « l’Aventure » descendirent sur Pont-Authou et le jardin publique où les attendait Paule pour le un déjeuner champêtre pris au bord du Bec sous un soleil revenu.
C’est bien requinqués que les randonneurs reprirent le GR 224, et remontèrent à travers bois par le lieu dit : Le bout de la ville, pour rejoindre « Livet sur Authou ».
Situé au milieu d’une vallée classée aux monuments historiques, ce très gentil village possède une église du XIV iéme siècle, un château de briques et pierres avec pigeonnier, cinq moulins à farine et deux lavoirs alimentés par le « Torrent ».
Le moulin « Ponchereux » transformé en chambres d’hôtes donne une très bonne idée de la richesse apportée par la motricité de l’eau dans toute la vallée au vu de son imposante structure.
Le chemin du GR ramena le groupe sur « Brionne » par la côte « Vigneron », et c’est le cœur joyeux que chacun regagna la place de l’office de tourisme, heureux de cette belle journée partagée entre amis.
« Entre Risle et Vilaine »
«Au château de la Pommeraie. »
C’est pour une randonnée d’environ 22 km dans la très belle contrée qui se délimite dans le triangle : Berville sur mer, Fatouville-Grestain et Conteville, que notre ami Philippe guida le groupe en ce dimanche 09 mai.
Partie de la petite église de Berville sur seine, la quinzaine de fidèles randonneurs gravit en premier lieu le sentier sous bois du mont « Courel ». Il ne faisait pas très chaud en cette belle matinée embrumée.
Les marcheurs découvrirent en redescendant vers la rivière « Vilaine » le très beau château de « la Pommeraie »
comme posé dans un écrin de verdure au fond de cette vallée très verdoyante et tranquille où seul le bruit des sources se fait entendre. La porte d’entrée monumentale du domaine qui reste digne des plus farouches châteaux forts méritait bien sûr quelques photos souvenirs pour le « presse-boock »0.
Les randonneurs reprirent par le chemin de « l’épinette et les bruyères de Fatouville » pour arriver à l’ancien phare qui domine du haut de ses 33 m l’estuaire de la Seine. Celui-ci éteint, maintenant reconverti en gîte et chambres d’hôtes, guidait entre 1850 et 1907 les bateaux commerciaux qui remontaient la Seine jusqu’à Rouen.
Les marcheurs traversèrent Fatouville- Grestain et par un sentier de terre entre les cultures de blé et de colza, passèrent devant une des plus vieille croix de pierre de la région implanté au près d’un petit étang charmant envahi de roseaux et d’iris jaunes, paradis des oiseaux. Ils descendirent par le lieux-dit « Les Londes » au travers des nombreuses cours plantées de pommiers fleuris qui donnaient un des plus bel effet sous le soleil revenu.
Midi sonnait à l’église de pierres blanches de « St Pierre du Val » quand les marcheurs déposèrent leur sac sur la place du monument aux morts où les attendait Paule pour un déjeuner mérité.
Bien requinqués, les randonneurs reprirent leur sac maintenant allégé, et munis de leur bâton de marche traversèrent les bois des « Chesnots », puis empruntèrent le chemin de « La porte de planches » et du « petit Beaucher », avant d’arriver au « hameau Pottier ». Là, le groupe fut très intéressé par le vieux pressoir à pommes du 17ème siècle maintenu en parfait état, protégé des intempéries sous le toit d’une petite grange typique normande.
Ce vieux pressoir possède une auge circulaire en pierre pouvant contenir « 9 rasières » de petites pommes et une roue également en pierre, monumentale, que l’on imagine écrasant ces petites boules rondes et colorées d’où jaillit ce jus ambré si prisé en pays d’Auge, transformé en cidre pétillant sucré où bien sûr en « Calva » comme on dit « cheu nous ».
Après ce retour aux sources pour tout Normand, les marcheurs prirent le GR224 qui longe « la Côte Maquaire», et redescendirent dans la vallée de « Conteville ». Les chemins des « Ruelles », puis « de la Grande Chaussée » amenèrent nos randonneurs au « château de la Garenne » en évitant le centre de Conteville, mais en découvrant les paysages du marais de la Risle.
Le chemin empierré du Val Auzou éclaboussé par le jaune éclatant des colzas ramena le groupe vers « Berville sur Seine » et le canal qui servait jadis de refuge aux bateaux de pêche. Celui-ci, subissant les effets de la marée, se retrouve presque à sec à la marée basse. Il laisse alors les quelques bateaux de plaisance encore amarrés en équilibre précaire, plantés dans la vase tels des carcasses ivres et chancelantes.
Après un petit crochet dans les roseaux et autres plantes sauvages typiques du marais de bord de Seine, les marcheurs découvrirent l’estuaire de ce grand fleuve avec en toile de fond le majestueux pont de Normandie dans une luminosité de soleil couchant.
Les plus anciens se souvinrent du passage d’eau qui joignait les deux rives entre « Berville » et « le Hode » avant la construction du pont de « Tancarville ».
Ce fut le moment pour évoquer quelques souvenirs et anecdotes issus des mémoires.
C’était l’heure de retourner vers la place de l’église de « Berville » pour prendre un petit rafraîchissement et le pot de l’amitié.
« EN SUIVANT LA DURDENT »
« Pique-nique au manoir d ‘AUFFAY. »
Ce dimanche 11 avril, les randonneurs de « Marche, Plaisir, Découverte », se sont retrouvés à Héricourt pour une marche de 18 km en vallée de la Durdent. Comme à l’habitude, chaque randonneur prit connaissance du parcours, en s’aidant de l’extrait de carte IGN, distribuée par Philippe le guide du jour. C’est après avoir gravi
le large escalier desservant la terrasse de l’église St Denis, modèle réduit de l’abbatiale St Georges de Boscherville, que les randonneurs purent profiter de la vue panoramique qui domine les toitures du bourg où prend naissance la Durdent qui serpente sur une vingtaine de Kms avant de se jeter dans « la grande bleue » à Veulettes.
Après avoir dépassé la ferme du « Pival » , les marcheurs dévalèrent à travers bois le coteau qui rejoint la Durdent tout près de la fontaine « St Mellon » lieu où l’on baignait les enfants malades autrefois.
Tantôt proche, tantôt éloigné de la rive de la rivière ,le chemin pittoresque laissait entrevoir tous les anciens moulins avec leur chute d’eau écumante, leur pont fleuri, et les ravissantes chaumières aux toits encore fumants sous les premiers rayons du soleil déjà vigoureux .
Après avoir traversé d’un bon pas une des nombreuses cressonnières toujours en exploitation de la vallée, le chemin de terre se transforma en petite route goudronnée qui emmena les marcheurs vers le coin le plus pittoresque de la vallée : Le « Hanouard « et sa minuscule mais très belle église mérita une visite guidée et des commentaires pertinents par notre ami Paul.
Il fallut remonter sur le plateau en empruntant un sentier raviné par le gel et les intempéries de cet hiver pour suivre l’itinéraire tracé. Il était presque midi lorsque au loin se dessinaient les hautes silhouettes d’arbres qui annonçaient la cour plantée de la ferme du manoir d’Auffay.
Quand les randonneurs débouchèrent dans la cour du château, une surprise les attendait.
En effet, Christophe et Marie les maîtres du domaine aidés de Paule accueillirent le groupe des vingt-cinq randonneurs le temps d’un déjeuner. En plein soleil, les tables avaient été dressées et nappées devant l’élégante façade de ce manoir bien cauchois, au décor précieux en damiers et à fenêtres à croisées de pierre. Ce lieu devint magique le temps d’un déjeuner champêtre. Il faut rappeler que ce château haut - normand fut mis à l’honneur lors du tournage d’une « des nouvelles de Maupassant » que chacun put voir à la télévision il y a quelques temps.
Les marcheurs quittèrent avec regrets leurs hôtes intarissables sur le riche passé de leur manoir pour prendre le chemin du retour vers le hameau du « bout enragé » et c’est après avoir traversé les villages typiques de « Carville Pot de Fer » et de « Vauville qu’ils retrouvérent leur point de départ.
Il était l’heure du retour vers St Wandrille pour le pot de l’amitié.
« De l’Austreberthe à la Seine »
« Pause devant le blanc château de Bois- Groult. »
En ce dimanche pluvieux du 28 mars 2010, les randonneurs de « Marche, Plaisir, Découverte », se sont retrouvés pour une marche d’une vingtaine de km en vallée de l’Autreberthe.
Cette rivière peu sinueuse, très dénivelée, sujette à des débordements orageux, est longue de 18 km et prend sa source au nord de Saint-Austreberthe. Elle était jadis très propice aux industries qui utilisaient la force motrice de son eau. Elle s’encaisse rapidement dans le plateau de Caux, descend vers le sud, et arrose Pavilly puis Barentin avant de se jeter dans la Seine à Duclair.
Les randonneurs longeant l’Austreberthe jusqu’à un sévère raidillon débouchèrent à la ferme dite « des Vieux » . Cette ferme est très reconnaissable par son majestueux colombier de briques rouges décoiffé par le temps, et par son imposant four à pain.
Devant l’élégante silhouette blanche du château de Bois-Groult, quelques clichés furent pris avant de remonter vers Villers_Ecalles par le chemin de la Renardière. En passant devant la discrète entrée de la grotte dissimulée par une importante végétation, Philippe, l’animateur conférencier du jour commenta les travaux de recherche effectués dans ce lieu insolite par monsieur Gadeau de Kerville, physicien rouennais.
Plus loin, au rond-point du Christ, une magnifique allée forestière de hêtres centenaires, suivie d’un étroit sentier amenèrent les marcheurs au pied de l’oppidum gaulois. La pause du midi se déroula sous un préau à l’abri de la pluie persistante. Cela permis à chacun de se sécher un peu et reprendre quelques forces pour la marche de l’après-midi.
Les marcheurs reprirent le chemin et passèrent devant l’ancienne petite gare du Paulu, puis montèrent à la chapelle St Gilles.
Cette chapelle du 16ème siècle faisait l’objet d’un pèlerinage qui se déroulait tous les 1er septembre. St Gilles était sollicité pour la guérison des peurs et des frayeurs nocturnes des enfants. Encore de nos jours, on fait faire le tour de cette chapelle aux jeunes enfants pour qu’ils jugulent leur peur de marcher.
A ce moment il était l’heure de rentrer vers St Wandrille, et les randonneurs mouillés, crottés, mais heureux de leur journée regagnèrent la salle de la Caillouville où le pot de l’amitié les attendait ainsi que Paule.
« Regroupement devant l’église St Martin »
« VATTEVILLE-LA-RUE, ancienne cité de marins »
Ce dimanche 7 mars, les randonneurs de « Marche, Plaisir, Découverte », Ghyslaine et Philippe nos guides du jour, avaient donné rendez-vous aux marcheurs du club d’Allouville-Bellefosselfose pour une après-midi de marche dite de « rencontre » d’environ 10 km autour de la vieille cité maritime de Vatteville-la-rue.
Le groupe de St Wandrille fit une première boucle le matin , particulièrement axée sur la partie bord de Seine et la découverte de l’ancienne « île de Belcinac » jadis au beau milieu du fleuve, mais qui disparaissait et réapparaissait au gré des courants et du mascaret.
Il ne faisait pas très chaud en cette matinée (-3 degrés) et avec ce petit vent rasant, le randonneur s’étant bien emmitouflés purent malgré tout apprécier les beaux rivages de la Seine, et contempler Villequier sous un soleil lumineux qui mettait en valeur chaque détail de cette cité si chère à Victor Hugo.
Les marcheurs revinrent sur Vatteville-la-rue, pour un repas frugal pris bien au chaud dans une salle communale. Passant près de l’église ils s’arrêtèrent pour jeter un coup d’œil aux graffitis marins qui recouvrent les sous- bassements de cette très belle église, dédiée à St Martin et construite au XIIème Siècle par les moines de St Wandrille.
C’est vers 14 heures que les marcheurs du club d’Allouville-Bellefosse rejoignirent le groupe de M.P.D pour une rando. plutôt axée sur la forèt domaniale de Vatteville qui fait partie de la grande forêt de Brotonne jadis appelée « forêt d’Arelaune ».
C’est un groupe d’environ soixante personnes que guida Philippe, notre organisateur du jour. Il entraîna les marcheurs d’abord vers la maison dite de « François premier », vieille maison typique du 16 ème S. qui servit de maison de chasse quand notre bon roi venait « galoper » en forêt d’Arelaune.
Puis, au détour d’une rue particulièrement riche en demeures d’armateurs aussi bien chaumières normandes que maisons de pierres et briques rouges, chacun put découvrir les ruines de l’ancien château des Beaumont-Neuville qui dominait Vatteville et ses environs au XIVème Siècle.
Les randonneurs entrèrent en forêt et parvinrent à la célèbre chapelle St MAUR. Ce petit édifice construit sur un ancien prieuré du XI ième S. de l’abbaye St Pierre de Préaux fait toujours l’objet de pélerinages. Des exvotos laissés sur l’autel oratoire témoignent de sa fréquentation. Son Saint guérit les enfants qui souffrent de déficiences physiques où intellectuelles. Des noeux sont faits dans les branches ou des « loques » sont accrochées en signe de vœux.
Les randonneurs reprirent le chemin forestier dit « au blaireau » puis empruntèrent « le chemin aux lapins », et c’est par le chemin de la Brèche qu’ils rentrèrent dans Vatteville et rejoignirent le parking.
Après une photo de groupe devant l’église St Martin immortalisant cette belle journée, chacun se dirigea vers St Wandrille et la salle de la Caillouville où les attendait Paule et un goûter qui fut apprécié de tous.
Le président du club de marche d’Allouville remercia Philippe pour le beau parcours qu’il avait concocté, et pour les commentaires très intéressants prodigués tout au long de la marche.
Il fut décidé qu’une marche aux alentours d’Allouville serait programmée très prochainement pour prolonger cette belle amitié entre les deux groupes de marcheurs.
« Instantané devant la fontaine St Sulpice »
« Rando. en Val de Saâne »
Dimanche 21 février 2010, les randonneurs de « Marche, Plaisir, Découverte » se sont regroupés autour de la fontaine « st Sulpice » pour une marche de 22 km sur un parcours spécialement étudié pour une découverte de cette vallée de la Saâne si attrayante qui conduit jusqu’à Quiberville.
Tôt dans la matinée, sous une température négative, les marcheurs quittèrent ce lieu très discret d’où la Saâne jaillit de terre.
Souvent en sous-bois, le chemin protégé des vents froids mena le groupe devant la charmante église de « la Fontelaye » dont « le fin clocher se mire dans l’eau d’une rivière » comme le dit le poète.
Après une longue halte en ce site enchanteur, le chemin tantôt très boueux en fond de vallée, tantôt parfaitement sec à mi-côteau mais toujours bordé de hautes fûtaies, guida les marcheurs jusqu’au parc du château de « La Coutume » qui doit tout son charme à son exceptionnelle situation au milieu de nombreux plans d’eau dans lesquels son élégante silhouette se reflète majestueusement. Là, quelques oies blanches gardiennes de la propriété firent comprendre aux intrus qu’ils n’étaient pas les bienvenus….
Plus loin, le groupe quitta avec regrets cette pittoresque vallée autrefois jalonnée de nombreux moulins, de quelques filatures, pour rejoindre, en remontant à travers bois, St Pierre de Barneville.
C’est dans la salle des fêtes, mise aimablement à la disposition des randonneurs, que chacun reprit les forces nécessaires pour la marche de l’après- midi.
Avant de repartir, la passionnante visite de l’ancienne forge rappela à tous l’importance de la présence du maréchal-ferrant, jadis personnage indispensable de la vie de toute commune rurale.
En suivant la lisière de la forêt qui coiffe la vallée de la Saâne, les randonneurs purent rejoindre les voitures et ainsi retourner vers St Wandrille pour le traditionnel pot de l’amitié très apprécié de tous après cette excellente journée. Chacun se promit de se retrouver pour la prochaine marche le dimanche 07 mars à Vatteville-la-rue.
« Au cœur de « St Georges de Boscherville » »
« St Martin de Boscherville et la Seine »
Sur un parcours en boucle d’environ 18 km , ayant pour centre d’intérêt la magnifique abbatiale de St Georges de Boscherville, une quinzaine de marcheurs de « Marche, Plaisir, Découverte » se retrouvaient ce dimanche 7 février 2010.
Le départ donné depuis le lieu dit « la fontaine » fut déjà l’occasion de découvrir l’ancienne chapelle Ste Anne reconvertie en demeure privée depuis bien des années. Les randonneurs gravirent quelques marches taillées à flanc de côte pour rejoindre le GR2 qui serpente le long de la corniche crayeuse et domine la Seine.
Par endroit dégagé de toute végétation, un point de vue plongeant permit de découvrir un des nombreux méandres de la Seine et de son marais bien humide en cette saison, le tout sous une lumière blafarde et brumeuse et un ciel gris plombé. Cette atmosphère hivernale donnait à ce paysage d’habitude verdoyant une teinte de grande mélancolie…
Les marcheurs passèrent aux alentours du village de Hénouville et du château du Perrey, puis toujours sur le GR2 redescendirent vers la D982 le Val St Léonard et l’entrée de St Martin de Boscherville et ses premières demeures.
Une halte sur le parvis de l’abbatiale St Georges fut l’occasion de belles prises de vues, chacun put contempler l’architecture romane Normande du XII et XIII ème Siècle et détailler de plus près cette imposante bâtisse aux deux tours de pierres blanches symétriques qui lui confèrent toute sa majesté et semblent naturellement inviter à la prière.
Après une traversée du bourg, les randonneurs prirent le chemin du château blanc qui mène à la chapelle dédiée à St Gorgon (Soldat romain martyrisé en Grèce qui avait pour nom Gorgonius), chapelle classée aux monuments historiques, maintenant située en propriété privée.
Après un repas chaud pris sous la forme d’un « pot au feu » plat du jour de l’auberge du village « La belle de Mai » réservée par Paule, les marcheurs prirent par la chaussée St Georges au travers du marais où paissent des bœufs des Highlands aux cornes impressionnantes et rejoignirent le chemin de halage en bord de Seine.
Ils longèrent ce qui était l’ancienne île St Georges puis la base nautique d’Hénouville et revinrent vers leur lieu de départ : le parking de « La Fontaine ».La boucle était bouclée…
Le pot de l’amitié pris à la salle de la caillouville de St Wandrille fut l’occasion de fêter l’anniversaire de Roland, de se remémorer les points forts de la journée et de se donner rendez-vous pour la prochaine sortie.
« COUP de « ZOOM » sur VILLEQUIER »
« AUX SOURCES DU BEBEC »
C’est de la petite église de BEBEC, située près du bois, que les randonneurs de « Marche, Plaisir, Découverte » s’élancèrent ce dimanche 24 janvier pour une marche en boucle d’environ 18 km autour de Villequier.
Le groupe put découvrir ou redécouvrir ce lieu de culte du XVIème siècle aux murs de pierres blanches de pays recouverts dans leur partie basse par de nombreux graffitis maritimes. Le petit cimetière possède des tombes protestantes orientées « têtes bêches » par rapport aux sépultures catholiques, ce qui en fait leur originalité.
Les marcheurs longèrent le petit ruisseau du Bébec jusqu’à ce qu’il disparaisse comme par enchantement dans les entrailles de la terre dans ce qu’on appelle : « Une bétue » dans notre pays cauchois. Ce cours d’eau au débit changeant refait surface dans les plaines de Petiville pour se jeter en Seine, paraît-il ?
Après s’être arrêtés au château de « Caumont » qui fait partie d’un site inscrit aux monuments historiques depuis 1972, les randonneurs traversèrent le hameau de « Cambuse », et s’engagèrent sur le GR2 en direction du lieu dit « Les Etoiles » dans la très belle forêt qui enserre les hauteurs de Villequier. Par ce chemin très boueux en cette saison, les marcheurs traversèrent « le jardin des plantes » où ils découvrirent quelques sculptures d’oiseaux en bois tels : un martin pêcheur et un aigle semblant guetter sa proie. Le chemin longeant la côte permit à un endroit dégagé de tout arbre et végétation de découvrir Villequier et la Seine en contrebas, ce qui fut l’occasion de très belles photos malgré la brume.
Déjà il fallait rejoindre « la civilisation » et la salle communale pour le déjeuner où nous attendait Paule, et c’est par des escaliers ménagés au flanc de la côte du « Mont Piquant » que le groupe rejoignit la vieille église de Villequier et son cimetière où reposent tous les membres de la famille « Vaquerie » et la célèbre « Adèle » fille de Victor Hugo.
Bien réchauffés et revigorés, les randonneurs reprirent la route du bord de Seine et passèrent devant le musée Victor Hugo et les très belles demeures ayant appartenu à de riches armateurs où à de modestes pêcheurs.
Déjà la statue de V.Hugo montrant le lieu funeste où sa fille et son gendre se noyèrent jadis, fut dépassée et empruntant un bout de la route de « Barre-y-va » les marcheurs remontèrent sur le plateau, non sans s’arrêter à « la pierre tournante » lieu où de multiples légendes cauchoises hantent les nuits des plus superstitieux.
Ayant retrouvé un petit vent cinglant sur le plateau de Caux, les marcheurs traversèrent le lieu-dit « la mare à bâche » et rejoignirent Bébec, heureux de leur journée.
Le pot de l’amitié servi en salle de la Caillouville à St Wandrille fut encore l’occasion d’un moment de convivialité où les nouveaux adhérents purent apprécier ce qui fait « marcher » les randonneurs de « Marche, Plaisir, Découverte ».
ENTRE « GERTRUDE ET RANÇON »
Pour sa première Rando. de l’année 2010, « Marche, Plaisir, Découverte » randonnait ce dimanche 10 janvier en forêt de Maulévrier entre « Gertrude et Rançon ».
« Maulévrier - Ste - Gertrude» avait été choisi comme lieu de départ, et c’est par l’ancienne voie romaine que le petit groupe s’enfonça dans la forêt par des chemins recouverts de plusieurs centimètres de neige fine tombée la veille ou l’avant-veille.
« Oh ! que c’est agréable de faire sa trace dans la neige vierge où seuls apparaissent quelques empreintes d’animaux habitants de la forêt, et d’entendre seulement le crissement de la neige sous la semelle de ses chaussures ! ! » . le repérage du circuit réalisé quelques jours plus tôt ne servait pas à grand chose tant il était difficile de se repérer avec ce tapis blanc cotonneux qui dissimulait les sentiers.
Le groupe atteignit malgré tout le village de Ste Gertrude où une pause café près du vieux moulin réchauffa chaque randonneur par cette matinée froide mais sans vent.
Ragaillardis, les marcheurs longèrent « la Gertrude » par la route des maraîchers, puis s’engagèrent dans le chemin du « val aux Meilles » pour rejoindre par un large sentier la maison forestière de « la haie des Prés ».
Le long et très droit chemin rural conduisit les randonneurs au hameau de Rétival où une magnifique vue sur le pont de Brotonne s’ouvrit à chacun. Sur la gauche de la petite route qui rejoint la bretelle de montée vers le pont, Philippe nous raconta l’histoire de cet ermite « Million, » qui habita ses grottes creusées dans la falaise de craie, cachées par la végétation en été.
Les marcheurs traversèrent la rivière Rançon dans sa plaine alluviale, et rejoignirent St Wandrille et la salle de « La Caillouville » où ils ouvrirent les sacs pour déjeuner dans une salle agréablement chauffée.
Après s’être réconfortés, les randonneurs reprirent le chemin du retour par le très beau sentier du GR2 qui traverse le bois St Jacques et domine la belle vallée de la Rançon où trône le clocher de la charmante église de Rançon.
Quittant ce chemin et reprenant un bout de la départementale 37, les marcheurs s’arrêtèrent un moment à la source de la Rançon que l’on peut voir émerger du sol à cet endroit magique, et prirent quelques photos de ce cours d’eau tumultueux dès sa source qui s’écoule vers le petit village qui porte son nom.
Un petit arrêt fut également effectué pour contempler le magnifique manoir du XVII ième siècle aux colombages de couleur bleue pâle, qui est aujourd’hui consacré à l’élevage des chevaux :« le haras des IFS », et qui possède le plus petit pigeonnier de Normandie .
Les randonneurs passèrent par le gîte Bénard et remontèrent par le chemin abrupt qui contourne la motte féodale avant de rejoindre le hameau de Panage où le soleil couchant fit une percée entre deux nuage gris.
Les marcheurs contents de leur journée rejoignirent le parking de la mairie de « Maulévrier-Ste-Gertrude où les attendaient les véhicules.
Le groupe reprit la route vers St Wandrille où, autour du pot de l’amitié, chacun donna ses impressions sur cette première randonnée très réussie de l’année nouvelle.
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